lundi 18 juin 2012

Flash et reportage


 Une femelle eider est relâchée après avoir été baguée par Francis St-Pierre.
Nikon D300, 1/500 s, priorité ouverture à -1/2 EV, ISO 200
lentille Nikon 12-24 mm à 19 mm (équivalent 28 mm), f/4.0,
flash Nikon SB800 en mode TTL à +1 EV, tenu à la main, 
déclenché par le flash intégré de la caméra


 J'avais été invité (ou plutôt, ils m'ont toléré...) à couvrir la collecte du duvet d'eider sur les îles du St-Laurent. La Société Duvetnor collecte ainsi le précieux duvet qu'elle revend afin de l'aider à financer ses activités. En même temps, plusieurs biologistes et techniciens en profitent pour faire un inventaire de la population et baguer les femelles. Il faut dire que les mâles sont loin du nid, à quelque part sur l'eau...

Que ce soit le fait d'être déposé à l'extrémité de l'île aux Pommes par un mini (mini!) Zodiac, de littéralement courir d'une place à l'autre sans marcher sur les oeufs (vraiment...) et de tenter de ne pas nuire au bon fonctionnement des opérations, tout s'unit pour passer en mode action... C'est donc avec un minimum d'équipement, en plein soleil du midi et en quelques secondes qu'il faut tenter de faire les meilleures photos possibles. C'est dans ces moments là qu'un flash portatif peut donner un bon coup de pouce . Que ce soit pour déboucher les ombres du visage d'un bénévole penché sur son calepin ou faire ressortir le sujet d'un fond déjà très lumineux, un p'tit coup de flash fait toute la différence. Pour agir rapidement, la caméra est réglée en priorité à l'ouverture à -½ ou -1 EV, question de saturer le ciel et le flash est en mode TTL à +½ ou + 1 EV. L'ouverture n'est que de f/4 pour permettre au flash d'avoir assez de puissance mais aussi de se recycler assez rapidement. Avec un grand angle, cette ouverture me donne assez de profondeur de champ pour des portrait d'ambiance. La mise au point automatique en continue est enclenchée. Il ne reste plus qu'à courir sans s'enfarger jusqu'à un endroit intéressant tout en tenant dans la main gauche le flash et dans la droite la caméra. Même si le soleil est haut et fort, le flash intégré du D300 n'a pas de difficulté à transmettre le signal au SB800, qui est somme toute très près. C'est là la seule (presque) utilité du flash intégré: faire déclencher un flash portatif, à distance. Au départ, mon D3s est beaucoup plus lourd et donc difficile à tenir d'une main. Comme il ne possède pas de flash intégré, je dois soit placer un flash standard sur la griffe (encore plus de poids et surtout, c'est encombrant) ou placer un transmetteur radio sur la caméra. Dans ce dernier cas, un Pocket Wizard Mini TT1 est l'option la plus compacte et légère. C'est tout de même un combo plus lourd que le D300. 

Malgré le fait que le flash, tenu à la main, n'est pas très loin de la caméra, il y a une différence notable dans la qualité de la lumière obtenue comparée à un flash installé sur l'appareil. Différence qui justifie amplement le trouble de tenir la caméra d'une main...et le flash de l'autre.


Nikon D300, 1/180 s, priorité ouverture à -1/2 EV, ISO 200
lentille Nikon 12-24 mm à 14 mm (équivalent 21 mm), f/8.0,
flash Nikon SB800 en mode TTL à +1 EV, tenu à la main, 
déclenché par le flash intégré de la caméra















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