analyse d'un photoreportage: ACA

"Corridor appalachien est un organisme de conservation sans but lucratif qui a pour mission de protéger les milieux naturels de la région des Appalaches." 

(site web http://www.corridorappalachien.ca/)

Lorsque l'on m'a demandé de couvrir La RanDONnée, leur dernière activité de financement, j'ai tout de suite commencé les préparatifs. Allez, on regarde ensemble le processus au grand complet!

Recherche d'information

Question de savoir dans quoi je me suis embarqué, j'ai visité le web et posé plus d'une question à Stéphanie, la personne ressource du ACA. Avant de m'y rendre, je connaissais donc l'horaire de la journée ainsi que les principaux lieux physiques. 

Le mandat

Photographier les activités suivantes: l'accueil des marcheurs, le départ, la rando comme telle, l'arrivée à la grange ronde, le dîner et les allocutions. L'emphase devait être mise sur les participants, heureux...de participer!

Le matériel

Compte-tenu de la diversité des photos à prendre (à l'intérieur, à l'extérieur, portraits, paysages humanisés...), j'ai choisi d'amener avec moi le matériel suivant: deux boîtiers (Nikon D800 et Nikon D4), lentilles Nikon 70-200 f/2.8 et 24-70 f/2.8, deux flashs portatifs (Nikon SB900 et SB910), un trépied portatif Manfrotto Nano, une boite de lumière Lastolite de 24 pouces, les transmetteurs radio PW Mini  et Flex et les cossins habituels (batteries supplémentaires, tissu et poire pour lentille, disque ExpoImaging pour la balance des blancs...)

Prévisualisation et ajustements de dernière minute

Je me suis fait une liste des photos à prendre ainsi que du déroulement, afin d'être présent à plusieurs endroits sur le parcours au moment où il y aurait des marcheurs. Avec tout ça en tête, et la petite neige qui se mêlait à la pluie le matin même de l'événement, j'ai ajouté deux housses pour la pluie (une en plastique de OPtech et une ThinkTank)...et fait une petite prière au Saint des photographe. Je dois pas être très bon à ça, car il n'a cessé de pleuvoir qu'en milieu d'avant-midi. Mais bon, la lumière était plutôt douce et enveloppante. Faut bien voir le beau côté.

Réalisation

Équipé de la tête au pied pour demeurer au chaud et au sec, j'ai installé les housses sur les caméras. Ça voulait dire que je ne changerais plus de lentille dans les prochaines heures. Le 24-70 faisait équipe avec le D800 et le D4 avec le 70-200. Pour les prises de vues extérieures, j'ai réglé la balance des blancs à "nuageux", réglé la vitesse sur manuel, l'ouverture aux alentours de 2.8 ou 4 et choisi de laisser la caméra s'occuper du ISO. Selon la focale choisie, je pouvais donc varier la vitesse tout en sachant que la caméra s'ajusterait automatiquement. Avec les nouvelles caméras plein format où le bruit ne commence à être désagréable que vers 3200, l'auto-ISO, est une fonction que j'utilise de plus en plus. Et puis j'ai couru (littéralement) un peu partout dans le bois. Je suis arrivé avant les premiers marcheurs et pendant qu'ils dînaient tous (ben moi je salivais...), j'installais les flashs pour éclairer les personnes qui allaient être sur la scène, dans le sous-sol sombre de l'église. J'ai posé un flash au sol pour éclairer la bannière du ACA et placé la boîte de lumière à 45°du micro, au plus haut que le plafond me le permettait. Puis j'ai fait la balance des blancs, vérifié que tous les flashs fonctionnaient et ajusté l'exposition. Au final, le flash dans la boîte de lumière était sur TTL, celui sur le plancher en manuel à ½, la caméra en mode manuel, la vitesse fixe à 1/160, l'ouverture à f6.3 (vraiment le minimum...j'aurais peut-être dû monter à f8...mais bon), le ISO à 250, le tout tenu à la main compte-tenu de l'espace restreint dans la salle et mon désir de me déplacer sans trop déranger.

Postproduction

Sitôt de retour à la maison, j'ai vidé les cartes mémoire sur mon ordi, fait le tri rapide, optimisé quelques photos à envoyer immédiatement pour le service de presse...et pris un thé bien chaud. Dans la semaine qui a suivi j'ai optimisé les photos restantes et livré le tout sur DVD, comme on me l'avait demandé.