mercredi 2 janvier 2013

Photos d'hiver






Sortir sa caméra du garde-robe et aller faire un tour dehors en plein hiver amène son lot de problèmes...et de    récompenses! Mais aller faire de la raquette en montagne en trimbalant le tout ajoute au défi...



Panorama assemblé à partir de 24 images, prises à main levée. À 300 ppp, ça fait plus de 10 pieds de largeur...
Vue panoramique du sommet du mont Hog's Back, dans les Chics-Chocs, en Gaspésie.
Nikon D800, ISO 100, 1/100 s, mode d'exposition et focus manuels, lentille Nikon 28-300 mm f/3,5-5,6, 38 mm à f/11. Balance des blancs lumière naturelle.



Je voulais tester ma nouvelle solution de transport en plein hiver. Une série de randonnées en montagne dans les monts Chics-Chocs, en Gaspésie, s'est révélée être le test idéal. Je résume: je trippe sur le harnais de Cotton Carrier! Le tout, combiné au boîtier Nikon D800 ainsi qu'à la lentille tout usage Nikon 28-300 mm fait désormais office de kit officiel pour les sorties actives à l'extérieur. Le harnais est génial. Même avec un D4 monté avec une lentille 70-200 f/2.8, le tout peut se porter une journée sans trop taxer le dos, et surtout, la caméra est prête à être utilisée en tout temps. Il est (presque) fini le temps où je lançais mon sac à dos par terre pour en extirper rapidement ma caméra. N'empêche, je porte en même temps un sac à dos d'hiver d'environ 30 litres (c'est-à-dire, un sac dont le panneau matelassé s'ouvre pour exposer l'intérieur du sac, et non un sac traditionnel dont l'accès est seulement par le haut) où je cache quelques lentilles et accessoires supplémentaires. La caméra s'y retrouve aussi si la météo se déchaîne. Le harnais s'enfile aisément par dessus plusieurs épaisseurs (Gore-Tex, polars...) et le rembourrage supplémentaire ne fait que rendre le tout plus confortable... Je laisse toujours une housse étanche sur la caméra, surtout s'il neige. Mais j'ai découvert un avantage supplémentaire. Bien que je m'efforce de ne pas exhaler de l'air chaud et humide sur le boîtier, un effort physique intense et un cadrage qui prend du temps font que l'inévitable buée gèle sur le boîtier...un peu partout. Pas génial du tout mais difficilement évitable. Si je plonge immédiatement après la caméra dans un sac pour la transporter, le givre demeure souvent présent, alors que porter la caméra, même protégée par une housse, permet à la circulation d'air d'assécher le tout. Résultat: au moment de la prochaine prise de vue, le boîtier est presque exempt de givre. Vraiment, ça c'est un atout.


Au retour d'une longue randonnée. Pas question d'aller chercher un trépied ou de changer de lentille.... Tant pis, on testera les capacités du D800 à 3200 ISO... Du bruit, mais acceptable pour le web.
Gîte du Mont Albert, parc national de la Gaspésie.
Nikon D800, 1/25 s, ISO 3200, exposition manuelle, lentille Nikon 28-300 mm f/3,5-5,6, 28 mm à f/3,5



Pour ce qui est du boîtier Nikon D800, sa taille plus petite que le D4 en fait un charme à transporter. Les 36 mégapixels permette un recadrage facile si nécessaire, fournissent amplement de résolution pour les agrandissements mais contribuent, je crois, à la difficulté de faire des photos nettes à main levée, à basse vitesse. J'ai en effet un bien moins bon taux de succès qu'avec mon D4...mais bon. Les contrôles et fonctions  sont celles d'un boîtier pro, la tenue en main est bonne et les capacités vidéos...ben, faudrait que j'exploite ça un peu plus pour en parler....


Quand il y a de l'action, l'autofocus du 28-300 mm a de la difficulté à suivre...comparé à mon 70-200 mm.
Nikon D800, ISO 100, 1/500 s, mode d'exposition  priorité vitesse et autofocus continu, lentille Nikon 28-300 mm f/3,5-5,6, 28 mm à f/6,3. 


Pour ce qui est de la lentille Nikon 28-300 mm f/3,5-5,6, c'est un peu plus compliqué. J'adore le fait de n'avoir qu'à traîner une lentille...relativement petite et légère, mais si le piqué est raisonnable et les contrôles de l'aberration et du vignettage sont satisfaisants, son autofocus me déçoit. Dès qu'il y a de l'action, mon taux de photos floues monte en flèche! Bref, j'ai bien de la difficulté à laisser mes lentilles pro au garde-robe. Je crois que je vais garder le 28-300 en back-up ou pour ces moments où le poids et le volume sont une priorité absolue ou que la polyvalence est un must. On verra.

Pour les paysages, la caméra et mes doigts gelés ont plus de chance...
Nikon D800, ISO 100, 1/400 s, mode d'exposition priorité ouverture et autofocus ponctuel, lentille Nikon 28-300 mm f/3,5-5,6, 62 mm à f/8.


C'est certain qu'être à bout de souffle au moment de la prise de vue, de devoir porter des gants pour manier la caméra (ah....ce bouton d'autofocus....) et d'avoir à protéger la caméra contre la neige et la buée contribuent à rendre la photographie hivernale une activité plus complexe où les risques de bris (la buée est mortelle pour l'électronique, même les boîtiers et lentilles pro....) sont inversement proportionnelles au taux de succès. Mais l'effort en vaut la chandelle!


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