lundi 6 mai 2013

Vélo de montagne: la course #1, Classique printemps Bromont 2013

Vélo de montagne: gérer la lumière!

Nikon D4, ISO 100, vitesse 1/320 s, priorité vitesse, mesure de l'exposition avec prépondérance centrale sous exposée de -2/3 stop. Lentille Nikon 70-200 f/2.8 à f/5.0 et 200 mm. Le tout supporté par un monopied Manfrotto et un gimbal Jobu Jr 3. Flash portatif externe Nikon SB910 contrôlé par Pocket Wizard Mini TT1, TT5 et AC3 en mode TTL, avec réglage à 0.



Ça y est. La saison de vélo de montagne est partie. Dimanche dernier, avait lieu la course #1 du circuit régional des 3 Sommets: la Classique printemps Bromont 2013. C'est sur un parcours étonnamment sec et sous une météo radieuse et (trop) chaude que les cyclistes se sont lancés à l'assaut du parcours. Compte-tenu du soleil ardent placé très haut dans le ciel en cette heure du midi, les conditions de lumière étaient difficiles, comme c'est souvent le cas. J'y étais pour m'amuser....alors pas de pression et une occasion en or pour tester différents scénarios.

Nikon D4, ISO 200, vitesse 1/640 s, priorité vitesse, mesure de l'exposition avec prépondérance centrale. Lentille Nikon 70-200 f/2.8 à f/3.2 et 200 mm. Le tout supporté par un monopied Manfrotto et un gimbal Jobu Jr 3.

Au départ, le groupe était partiellement éclairé par le soleil et partiellement dans l'ombre. Difficile de faire quelque chose de bien compte-tenu de la taille du groupe. Des gros plans...mais impossible de prendre tout le groupe. Toutefois, une fois le départ donné, je me retrouvais presque à contre-jour pour photographier le peloton qui s'éloignait. En fait, le soleil était haut et presque de ¾, mais à ce moment, tout le monde avait le même éclairage. Problème résolu, en partie. Il me suffisait d'exposer pour les cyclistes et laisser l'arrière plan aller... Comme plusieurs coureurs avaient un jersey blanc et que l'arrière-plan était plutôt foncé, j'avais ma découpe. En prime, la poussière soulevée était mise en évidence par ce soleil un peu de face.


Nikon D4, ISO 400, vitesse 1/640 s, priorité vitesse, mesure de l'exposition avec prépondérance centrale sous exposée de -1 stop. Lentille Nikon 70-200 f/2.8 à f/7.1 et 102 mm. Le tout supporté par un monopied Manfrotto et un gimbal Jobu Jr 3. Flash portatif externe Nikon SB910 contrôlé par Pocket Wizard Mini TT1, TT5 et AC3 en mode TTL, avec réglage à 0.

Et puis j'ai couru pour aller me placer le long du parcours, dans le sous-bois. Comme prévu, la lumière était horrible. Le soleil qui filtrait à travers les feuilles créait des tâches de lumière et d'autres d'ombre. Tenter de trouver un endroit où la piste était intéressante, ma position sécuritaire et les cyclistes éclairés uniformément s'est avéré un défi trop grand, comme prévu. C'est là qu'un flash externe vaut son pesant d'or! Sylvie s'est positionnée de telle façon, qu'elle, moi et le cycliste, formions un triangle. Le flash portatif Nikon SB910 était monté sur une Pocket Wizard mini TT5, en mode TTL. Sylvie n'avait qu'à suivre chaque cycliste lorsqu'il se présentait. De mon côté, j'ai réglé ma caméra en mode de priorité à la vitesse et choisi une vitesse de plus de 1/500 s pour figer le mouvement, mais j'ai aussi réglé la compensation de l'exposition pour sous-exposer l'arrière-plan de 0,5 à 1 stop, selon les cas. Le Pocket Wizard Mini TT1 monté sur ma griffe de flash, contrôlait le SB910 en mode TTL grâce au contrôleur de zone AC3, que je réglais pour avoir un fill de -0,5 à 0, environ. De cette façon, j'éliminais les ombres trop fortes, détachait mon sujet de l'arrière-plan...mais m'enlevais la possibilité de déclencher en rafales. Le flash ne pouvant pas se recycler assez vite pour satisfaire une cadence de 9 ou même 5 images seconde à cette puissance. J'ai bien raté quelques beaux moments, faute de pouvoir déclencher ainsi en rafale...mais somme toute, je crois que les résultats au flash sont supérieurs à ceux sans. Il y a toujours un compromis...




Enfin, en me positionnant vers le fil d'arrivé, j'ai noté une forte pente qui forçait les cyclistes à ralentir, me permettait de les cadrer avec le sol en avant-plan et peut-être me donnerait de belles expressions...de douleur. Les cyclistes étaient dans ce cas-là totalement éclairés par le soleil, presque de face. Un petit coup de flash du côté opposé (ici, à droite), me permettait d'ouvrir les ombres. La première photo, tout en haut, en est un exemple. Et puis, un peu plus loin, tant qu'à s'amuser, j'ai réglé l'appareil à une vitesse lente pour faire un peu de panning.... Comme toujours, avec cette technique, le taux de réussite n'est pas très grand, mais c'est pas mal amusant et ça change le style de photos faites. Je dois avouer que l'appareil, équipé d'un 70-200 mm, était monté sur un gimbal Jobu Jr 3 et un monopied. Combinaison géniale qui aide grandement dans toutes ces situations. Des pannings à 1/30 s alors que le zoom était à environ 100 mm et que le cycliste dévalait la pente devant moi à vive allure était chose facile ainsi équipé. Bref...bien du plaisir. Il manquait un peu de boue à mon goût, pour des photos plus...plus...hardcore, mais bon. Ça sera pour la prochaine fois.


Nikon D4, ISO 200, vitesse 1/30 s, priorité vitesse, mesure de l'exposition avec prépondérance centrale sous exposée de -1 stop. Lentille Nikon 70-200 f/2.8 à f/16 et 112 mm. Le tout supporté par un monopied Manfrotto et un gimbal Jobu Jr 3. Flash portatif externe Nikon SB910 contrôlé par Pocket Wizard Mini TT1, TT5 et AC3 en mode TTL, avec réglage à 0.



Aucun commentaire:

Publier un commentaire